Je ne suis pas postier.

Je ne suis pas postier, comme Charles. Je suis employé de commerce, en grande surface.

Je croise, je vois, je souris, je renseigne, je nettoie, je remplis, je remplace, et des fois j’évite, je prends dans la gueule, je sers les dents, j’insulte en silence derrière de douces paroles fort aimables. Poursuivre la lecture de « Je ne suis pas postier. »

Récréation.

24284.adduna-monsieur-l-ecrivain.w_1280.h_720.m_zoom.c_middle.ts_1389435263.Un artiste déchu par les gens qui l’entourent
se croyant le meilleur, écrivait nuit et jour.
Maniant le stylo comme on manie une arme,
il accouchait des maux qui nuisaient à son âme.
Il pondait ses bons mots tels des cris silencieux
et pensait, le tout beau, être talentueux.
Il regardait, pensif, le monde autour de lui,
en écoutant des muses qui inspiraient sa vie.
Les feuilles gribouillées s’entassaient dans un coin,
des centaines de pages pour une histoire sans fin. Poursuivre la lecture de « Récréation. »

Je suis artiste.

Nexus-Vomitus-de-Millie-Brown

La salle est froide, vide ; quelques fauteuils sont remplis de gens et d’orgueil.
La réunion commence, voix basse, personne n’entend mais tout le monde écoute.

Chacun est prêt à exposer les grandes lignes de son projet photographique, en ayant l’œil furtivement posé sur sa montre.
Le discours se fait plus audible, du coup les questions inutiles tombent et jettent la lumière sur ces anonymes qui ne le sont plus.
Certains veulent vectoriser les médias ou médiatiser par un vecteur, d’autres veulent faire sauter les élèves par-dessus des lignes à haute tension. Poursuivre la lecture de « Je suis artiste. »

L’important, c’est la rose…

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20h20…
Bientôt, le 14 février ne sera plus.
Tant mieux. Dégage. Saint Valentin…
Eh, vous saviez qu’à la base, ben le 15 février (oui, oui, le 15) en Rome Antique (j’aime les majuscules) était célébré la fête du sexe ? Du SEXE ! Allô ? Yep. Pas d’amour, de billets doux, non, juste de la fornication…
Et bien avant que notre sainte mère l’église décrète le 14 février comme jour de Saint Valentin (bon, lequel, je sais pas trop, vu qu’il y a eu 3 Valentins officiellement martyrs. Plouf, plouf, qui sera le Valentin qui va faire chier tous les célibataires pendant des siècles et siècles… Ah, bah c’est toi, Valentin…), bien avant disais-je donc précédemment plus haut dans cette phrase, ce jour de « fête » (païenne, bien sûr) célébrait les CELIBATAIRES ! Et pan ! dans ta gueule Cupidon ! Poursuivre la lecture de « L’important, c’est la rose… »

Rêve…

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Je suis dans un bus. Je ne sais pas où nous allons, mais le temps est chaud, ensoleillé.
Dans ce bus, j’ai l’impression d’être le seul homme ; tous les autres passagers sont des filles, de jolies filles…
A un moment, quelqu’un demande à aller aux WC. Il (tiens, un autre homme ?) ouvre la petite porte des toilettes et se retrouve devant un trou, à la place des sanitaires, qui donne bien sûr sur la route qui défile à vive allure. Embêtant. Mais le rôle des toilettes manquantes s’arrête là, semble-t-il…
Dans le bus, les passagères, debout dans l’allée, regardent un livre ; dans ce livre, il manque un passage, effacé, ou pages arrachées, je ne sais plus, et cela embête tout le monde (peut-être un passage important, pour la suite du voyage ?). Poursuivre la lecture de « Rêve… »

Résolu.

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Je ne prends jamais de résolutions pour la nouvelle année.
Les résolutions, c’est bon pour les gens qui n’ont aucune volonté et qui, de facto, ne tiennent jamais leurs bonnes résolutions.
Et qui prennent toujours des résolutions, car ils savent qu’ils ne les tiendront pas, c’est aisé, mais bon, ça fait bien de faire de belles promesses au mieux un verre à la main, au pire la tête dans un seau…
Donc, je dis aujourd’hui que ma seule résolution est de ne pas prendre de résolutions. Poursuivre la lecture de « Résolu. »

Corpore sano.

Se battre contre son corps, c’est se battre contre sa vie.

Enfant, dans les cours d’école, on se moquait de ce physique que je ne comprenais pas.
Je me contentais des chocolats chauds avec tartines beurrées que me préparait ma mère, tous les dimanches soirs, tartines et chocolat que je dégustais en regardant le « Benny Hill show » sur FR3. Dans la cuisine, devant la télévision noir et blanc.
Je ne savais pas que je trainerais ce corps dans mes plus profonds regrets. Poursuivre la lecture de « Corpore sano. »